LA LIBERTE
Je n’en plus, j’ai mal tellement mal dans mon cœur
Je souffre mais personne ne veut le voir
Je voudrais tellement mourir pour pouvoir me libérer de tous ces maux
C’est comme si un poignard me transperçait le cœur
Je sens toutes ces mains s’accrochées à moi
Pour m’amener dans l’enfer des Hommes
Mon âme sombre dans les ténèbres infestées de vermines
Qui me rongent la peau et les os jusqu’à la moelle
Je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus pourquoi je vis
Je ne comprends plus rien, je suis là sans être présente
Je m’évade ailleurs dans mes délires, mes désillusions
Mon corps plonge peu à peu dans cette mare de sang rouge vif
Ce sang qui est le mien
Il me brûle, bouillonnant en moi de colère
Et de ce désir de partir loin d’ici
Je veux être enfin libre, je veux crier au monde entier mon mal être
Je veux qu’on m’épargne de cette souffrance ancrée en moi